Le 28 janvier, la température négative sur le plateau du Revard n’entame pas l’enthousiasme des « raquetteurs » du club. Bien emmitouflés, à tel point que certains ne sont pas facilement identifiables, les « Inuits » du club s’équipent au chœur de la station.
Nous quittons la place de la crémaillère, contournons Le Grand-Hôtel PLM (Paris-Lyon-Méditerranée), la patinoire, le rink de curling, la piste de bobsleigh, le chalet du siège de l’ESF (École de Ski Français); nous empruntons la piste de l’observatoire. Maintenant ça grimpe fort, nous surplombons le tremplin de saut de La Gaillarde et le chalet aux rennes du lapon Per Hansen !
Mais ça… ce ne sont que des souvenirs du siècle dernier et quelques vestiges de « La Belle Époque », lorsque Le Revard était la station phare des Alpes !
Bien à l’abri au cœur de la forêt du plateau « Savoie-Grand-Revard », nous sillonnons la forêt, slalomons autour des sapins dont les branches croulent sous le poids de la glace. La neige crisse sous les pieds.
Nous passons à proximité des fermes d’alpage de Mouxy, croisons un musher installé ici avec sa pulka et ses chiens de traîneaux ; la température de – 5 degrés ne paraît pas affecter le moins du monde l’équipage ; décidément, ce lieu appelé « Le Petit Canada » porte bien son nom.
La piste longe maintenant la falaise ; attention à ne pas glisser, la marche est haute, 1000 mètres !
On traverse la forêt de « La Gornaz » en faisant une petite halte au sommet du sentier du Pertuiset, accès historique pour rejoindre le Revard, venant d’Aix. La boussole l’indique, on sait qu’il est là, bien plus bas, mais aujourd’hui nous ne le verrons pas ; le lac est caché sous une épaisse couverture de nuages. Vin et cidre chauds rechargent les batteries; on repart.
2h30 de marche, Gérard a une faim de loup ; c’est normal, on y est … au chalet du loup !
3h15, les premiers chalets de La Féclaz apparaissent enfin ; nous trouvons la salle hors-sac bondée ; après quelques minutes, une première table conquise, puis une deuxième, enfin une troisième ; on ouvre les casiers de stockage sécurisés ; miracle ! les bouteilles de Crémant, Mondeuse et Chignin-Bergeron du club, préalablement déposées le matin, sont toujours là !
Un casse-croûte bien mérité. La navette rapatrie une partie des sportifs pendant que le reste de l’équipe boit le café « au refuge » avant un retour en voiture vers Le Revard.
l’équipe Animations
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